Fdesouche
Lors des débats organisés partout en France, mais aussi dans les cahiers de doléances, c’est une revendication qui revient fréquemment : la reconnaissance du vote blanc. Et parfois, elle est même portée devant le président de la République lui-même. Lors du second tour de la présidentielle, le vote blanc c’est plus de trois millions de voix, soit 8,52% des votants.

Depuis 2014, les bulletins blancs sont bien décomptés séparément des bulletins nuls. Mais pour certains, ce n’est pas suffisant. Ils souhaitent qu’ils soient pris en compte parmi les suffrages exprimés. Pour eux, l’électeur fait une démarche importante. Mais reconnaître le vote blanc pourrait aussi poser la question de la légitimité de candidats élus avec moins de 50% des suffrages exprimés. Pour le constitutionnaliste, franchir ce pas n’est pas une bonne idée. “Il y a une contradiction entre le mot ‘exprimer’ et le mot ‘blanc’“, fait-il valoir.

Fdesouche sur les réseaux sociaux