Les manifestations prévues samedi 2 février à Paris et dans plusieurs villes seront centrées sur un hommage aux blessés et la dénonciation des violences policières.
Des « gueules cassées » en tête de cortège à Paris, des manifestants qui défilent avec des bandages en guise de solidarités avec les victimes… L’acte XII des « gilets jaunes », prévu samedi 2 février, sera centré sur un hommage aux blessés et la dénonciation des violences policières.
Celles-ci sont devenues l’une des préoccupations centrales de ce mouvement qui dure depuis le 17 novembre 2018, aux côtés des revendications habituelles autour de la baisse des taxes, la hausse du pouvoir d’achat, le référendum d’initiative citoyenne… En témoignent les vidéos de violences policières qui sont échangées sur les réseaux sociaux. En témoignent, aussi, les réactions suscitées par la blessure à l’œil de Jérôme Rodrigues le 26 janvier à Paris, l’une des figures du mouvement devenu l’icône des nombreux manifestants blessés, parfois grièvement, depuis le début de la contestation.
[…]A Marseille, en prélude au défilé sur le Vieux-Port, des « gilets jaunes » ont prévu d’ériger un « mur de la honte » en souvenir des quatorze personnes mortes (onze en France, trois en Belgique) en marge des manifestations.
[…]A Toulouse, l’un des épicentres de la mobilisation, une manifestation déclarée est prévue, selon France 3 Occitanie. Un parcours a été « négocié » en préfecture à l’initiative de trois « gilets jaunes » afin de « sécuriser la manifestation ».
[…]A Bordeaux, des « gilets jaunes » qui se relaient tous les jours sur le rond-point proche du CHU pour apporter leur soutien aux manifestants blessés appellent à une grève générale à partir de vendredi, selon l’édition bordelaise de 20 Minutes.
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