L’inquiétude grandit dans les milieux d’affaires à quelques mois de la sortie du Royaume-Uni de l’UE.
L’inquiétude est vive dans les milieux patronaux britanniques. Alors que la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne approche à grands pas, près d’un tiers des entrepreneurs britanniques (29 %) songe à délocaliser tout ou partie de leur activité à l’étranger ou ont déjà commencé à le faire, révèle un sondage réalisé par The Institute of Directors (IoD) , un lobby qui représente 30.000 entreprises.
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Ces derniers mois, plusieurs grands groupes ont annoncé le transfert de leur siège social. C’est le cas par exemple de Panasonic et Sony, qui vont mettre le cap sur Amsterdam. Même Dyson, dont le patron était pourtant un partisan du Brexit, a choisi de s’implanter à Singapour – mais se défend que cette décision ait un lien avec le Brexit.
Des institutions de la finance anticipent également le scénario d’un « No Deal ». La dernière en date est Barclays, qui a obtenu de transférer 190 milliards d’actifs à Dublin pour pouvoir continuer à échanger avec l’Union européenne.
A la mi-janvier, 170 patrons britanniques ont par ailleurs appelé à un nouveau référendum , estimant que c’était la seule manière d’échappé au chaos.
Merci à Hondagostini