Depuis la révolution islamique de 1979, on estime que 150 000 à 200 000 Iraniens quittent chaque année leur pays, pour des raisons politiques, économiques ou encore religieuses. Une diaspora qui s’amplifie depuis août 2018, lorsque la Serbie a autorisé l’entrée des Iraniens sur son sol sans visa. Pour les candidats à l’exil clandestin, cette mesure a ouvert, de fait, une voie d’accès plus facile vers l’Union européenne.