Conférence organisée en partenariat par le CCIF, l’école La Plume et la mosquée Al-Kawthar
Etat des lieux daté de 2016 sur un blog d’opposition municipale
C’est dans le Grenoble de M. Destot (PS) qu’en 2001 a ouvert cette école exclusivement musulmane, la première de France. Et c’est sous E. Piolle (Verts/PG) qu’elle vient cette année de s’agrandir dans de nouveaux locaux en collectant des fonds pour cela, y compris et officiellement en liquide. Pourtant c’est une école hors contrat qui fait donc partie de celles dont en mars le gouvernement socialiste avait dit qu’il fallait les contrôler de plus près …
UN CONTEXTE GÉNÉRAL TOUT À FAIT INQUIÉTANT
Les écoles hors contrat ne sont pas tenues de respecter le programme de l’éducation nationale. Ce qui 15 ans après l’ouverture de la première école 100% musulmane de France, sous M. Destot (PS) à Grenoble, a conduit le gouvernement de ses amis socialistes à découvrir le risque de radicalisation dans ce type d’établissements ainsi que le besoin de les contrôler. Quand on sait qu’à Grenoble on peut être scolarisé avec djihad pour prénom, on peut dire qu’il était temps d’ouvrir les yeux …
Pas plus que probablement l’éducation nationale (y a t-il eu contrôle ?) nous ne savons ce qui se passe en classes à l’école de la plume. Si nous n’avons donc aucun commentaire à formuler à ce sujet, ils ne manquent pas concernant le contexte général autour de cette école à Grenoble.
Ses anciens locaux aujourd’hui désaffectés servaient également à l’école Al Kawthar, du nom de la sulfureuse mosquée voisine à la sortie de laquelle un prédicateur tunisien soupçonné de recruter pour le djihad avait été arrêté en juin 2014.
Il y a très long à dire sur le sujet, voir notre précédent article.
L’islam politique dont le CCIF est la branche anti-racisme (à sens unique, tout le monde l’a compris), est un habitué de l’école de la plume. Invités par l’école et la mosquée Al Kawthar (encore), ils y tiennent des conférences sur l’islamophobie sans que E. Piolle (Verts/PG) et sa gauchécolo-sphère y trouvent à redire. On imagine les mêmes si des conférences sur la christianophobie se tenaient à Grenoble, uniquement pour les femmes et en prime dans une école, même hors temps scolaire…
Peu importe aux Verts/Rouges que selon le CCIF il soit presque impossible d’être français sans être islamophobe puisque leur dernier rapport (présenté à l’ONU !) dit que “L’Etat français et ses institutions sont responsables de 70% des actes islamophobes”. Peu leur importe aussi que Samy Debah, ancien prédicateur fondamentaliste tabligh et fondateur du CCIF, ait dit que les lois interdisant les signes religieux à l’école (2004) et la burqa (2010) “sont des lois islamophobes”.
Autre invitée de l’école de la plume, Mondon Karima qui a récemment déclaré dans la presse internationale : “être musulmane en France c’est vivre dans un régime d’APARTHEID”et “les femmes françaises musulmanes subissent de nombreuses PERSÉCUTIONS”. Apartheid, persécutions, Mondon Karima n’ignore pas le sens des mots, elle se présente comme professeur d’histoire et de français. Non, elle connait très précisément leur sens et c’est sciemment qu’elle le manipule avec cynisme pour s’en servir comme d’une arme qui a porté jusqu’au Premier Ministre. Car elle aussi sert l’islam politique.
Que faisait elle à Grenoble à l’école de la plume ?
UNE ÉCOLE PRIMAIRE DE GRENOBLE SOUS LA COUPE DES “FRÈRES MUSULMANS”
L’école de la plume de Grenoble s’affiche au Bourget au congrès de l’UOIF (Union des Organisations Islamiques de France) qui est une émanation reconnue (mais non officielle pour éviter les accusations) de la mouvance internationale islamiste des «frères musulmans».
«L’UOIF est une fusée à deux étages. Le premier étage est démocratique, le second mettra en orbite une société islamique » avait déclaré Ahmed Jaballah, son cofondateur et toujours membre de l’appareil directeur. Appliquant la stratégie des “frères musulmans” partout où ils s’installent dans le monde, l’UOIF est une organisation religieuse en façade et politique en réalité, qui ne représente pas les musulmans de France mais qui a malheureusement réussi à établir un monopole qui confisque et s’approprie leur parole. On n’entend plus qu’eux !
Rien de surprenant donc de voir que l’école de la plume de Grenoble fasse partie des quelques établissements pionniers qui ont servi à mettre sur pied la FNEM (Fédération Nationale de l’Enseignement Musulman) qui est un satellite de l’UOIF.
Le président de la FNEM, Makhlouf Mamèche, est un imam “frère musulman” qui se réfère sans complexes à Hassan Al-Banna, le fondateur de cette internationale de l’islamisme que plusieurs pays arabes ont classée terroriste.
Hassan Al-Banna dont le petit fils est … Tariq Ramadan, prédicateur bien connu de l’islam politique, déclaré persona non grata par Alain Juppé (LR) à Bordeaux mais source d’inspiration à l’école de la plume de Grenoble.
Hassan Al-Banna, dont le livre fondateur des “frères musulmans” dit “Notre slogan pour toujours est : Dieu est notre but, le Prophète est notre leader, le Coran est notre constitution, la guerre sainte est notre voie, la mort pour Dieu est notre souhait le plus cher”. Traduit lors d’un congrès à l’Assemblée Nationale par Bassam Tahhan, franco-syrien, professeur d’arabe au lycée Henri IV et islamologue (voir à 3mn08).
JUSQU’OÙ L’OMERTA ET LA COMPLICITÉ DE LA MUNICIPALITÉ !?!
Contre l’état d’urgence, Marwan Muhammad avait bien sûr répondu présent à l’appel de E. Piolle et Médiapart au palais des sports de Grenoble en février. Car à Grenoble le CCIF est sponsorisé, pas seulement par l’école de la plume mais aussi par la ville (notamment au Village Olympique, voir plus haut dans cet article). Et dans la ville de E. Piolle (Verts/PG), le CCIF peut sans problèmes mélanger l’islamophobie et l’état d’urgence, pour eux tous les prétextes politiques sont bons à prendre.
Cet activiste de l’islam politique qui porte ostensiblement sa tache intégriste sur le haut du front est le porte parole du CCIF. Ses remerciements au dîner de soutien de 2014 disent clairement à quelle mouvance le CCIF comme lui même appartiennent.
Bien sûr il y remercie Tariq Ramadan et son clone Nabil Ennasri, deux des prédicateurs de l’islam politique que le CCMG (Centre Culturel Musulman de Grenoble) – encore une émanation des “frères musulmans” – invite sans problèmes à Grenoble.
C’est déjà lourd mais il y a aussi rien moins qu’Ahmed Jaballah (voir plus haut dans cet article) ! Et comme si ça ne suffisait pas les premiers remerciements vont à Rachid Abou Houdeyfa (l’imam de Brest qui explique aux enfant que « ceux qui écoutent la musique seront transformés en singe ou en porc »), Nader Abou Anas (l’imam Youtube du Bourget selon lequel “la femme, elle ne sort de chez elle que par la permission de son mari”) et Chakil Omarjee (compère de Mouhammad Patel qu’on a vu à Grenoble à la mosquée Al Kawthar, et comme lui spécialiste de la charia). Rien que ça …
Alors, messieurs E. Piolle (Verts/PG) et M. Destot (PS), jusqu’où les complicités politiques coupables et l’omerta de la gauche grenobloise sur l’emprise croissante du salafisme et des “frères musulmans” à Grenoble ? Ces liaisons dangereuses doivent cesser immédiatement ! Les premiers à le dire sont les anciens immigrés dont les familles ont pris racine républicaine, et qui voient leur religion instrumentalisée à des fins politiques pour installer le communautarisme et l’obscurantisme sur le territoire de Grenoble et de la République.
Le préfet a donc rendu sa décision ce mardi et la fermeture de la mosquée Al-Kawthar à Grenoble (Isère), devrait entrer en vigueur, sous réserve d’un recours contentieux, à l’issue d’un délai de 48 heures soit le jeudi février à 11h40.
Dans un communiqué, la préfecture justifie cette décision en indiquant que «les éléments recueillis par les services spécialisés ont permis d’établir que les propos tenus et les idées et théories diffusées au sein de ce lieu de culte provoquent à la violence, à la haine et à la discrimination. A travers plusieurs de ses prêches, l’imam légitime le djihad armé, provoque à la violence, à la haine et à la discrimination contre les fidèles des autres cultes et véhicule un message contraire aux valeurs républicaines en légitimant la charia et la discrimination envers les femmes».
Cet arrêté, pris sur le fondement de l’article L. 227-1 du code de la sécurité intérieure, a ainsi pour objectif de prévenir la commission d’actes de terrorisme. […]