Emmanuel Macron et LaREM disqualifient les vertus traditionnelles d’épargne, de prévoyance et de prudence qui ont, depuis des siècles, constitué les valeurs de la bourgeoisie française, s’inquiète l’historien et écrivain Henri Prévost-Allard.
À soixante-quinze ans, après avoir beaucoup travaillé et consenti à de nombreux sacrifices pour pouvoir conserver puis transmettre à ma descendance un patrimoine reçu de mes anciens, j’ai le sentiment injuste et désagréable d’être montré du doigt tel un pestiféré.
J’entends le président Macron dénigrer la pierre, le foncier, le patrimoine immobilier, tout ce que les gens de ma génération, fourmis précautionneuses, ont cherché à amasser pour faire face aux mauvais jours et pouvoir transmettre, transmettre à sa progéniture, à «sa famille», un concept que les responsables au pouvoir depuis François Hollande cherchent à vider de son sens.
Dans la continuité d’une pensée bien arrêtée depuis trop longtemps, les technocrates qui sévissent à Bercy estiment que le foncier doit faire figure de vache à lait de la fiscalité française: plus-value, taxe foncière, droit de succession, droit de mutation, impôt sur la fortune… […].