Le luxe à la française fascine les jeunes Chinois de la classe moyenne. C’est tellement vrai qu’en région parisienne des organisations occultes profitent de la revente de vêtements et d’articles de maroquinerie pour blanchir de l’argent provenant de fraudes fiscales, du proxénétisme ou du trafic de drogue. Les enquêteurs du deuxième district de police judiciaire de Paris viennent de mettre à bas, à l’automne dernier, un réseau fort d’au moins six hommes et femmes d’origine chinoise, âgés de 30 et 40 ans, qui entre 2017 et 2018, a fait circuler plus de cinq millions d’euros entre la France et la Chine, sans payer un centime de taxe.
[…] Mais en terre du milieu, les produits de luxe coûtent environ 21 % plus chers que dans le reste du monde. Et pour les sacs estampillés « LV », ils coûtent 50 % plus chers qu’en France. C’est pour cette simple raison que des centaines de « Daigou », acheteuses en chinois, viennent à Paris pour chercher ces produits et les revendre sous le manteau dans leur pays, esquivant ainsi les taxes de leur gouvernement. La police française estime que ces réseaux blanchissent par ce moyen des centaines millions d’euros. […]}