L’étudiante en 3e année de droit à Paris-2 a pris la tête du syndicat étudiant Unef depuis vendredi.
A 22 ans, elle a déjà un beau parcours syndical derrière elle : militante, elle a ensuite intégré le bureau national de l’Unef en mai 2016, avant de devenir vice-présidente chargée des questions sociales en 2018.
Son élection à la tête du syndicat de gauche, Mélanie Luce la voit aussi comme un symbole : «C’est la première fois qu’une femme de couleur prendra la tête d’une organisation étudiante. Cela montre que l’Unef évolue», déclare-t-elle. […]
Un défi qui n’a pas l’air d’effrayer Mélanie Luce, car l’étudiante en troisième année de licence de droit à Assas (Paris-2) a déjà un beau parcours syndical derrière elle. «J’ai adhéré à l’Unef en 2014. Le syndicat m’a accompagné pour obtenir une bourse lorsque je suis arrivée à la fac. Et j’ai eu envie d’aider les autres à mon tour», confie cette fille de profs à 20 Minutes. Elle devient ensuite présidente de section locale à Paris-2 : «Mener une action syndicale dans cette fac n’a rien de facile. Mais cela m’a aguerri. Et le fait de côtoyer quelques étudiants exprimant des opinions d’extrême droite m’a donné encore plus envie de me battre», commente-t-elle.
Son action sera aussi en direction des étudiants : «Je souhaite renforcer l’envie de chaque jeune de s’engager dans le syndicalisme étudiant», affirme-t-elle. Un enjeu de taille quand on sait que participation aux dernières élections étudiantes n’a été que de 7,5 %.