11/02/19
Communiqué au sujet de la #ligueduLOL pic.twitter.com/WEnuktMKuo
— Brain Magazine (@brainmagazine) February 11, 2019
#LigueDuLOL : Alexandre Hervaud, numéro 3 du Web de Libération, et Vincent Glad, collaborateur pigiste du journal, ont été mis à pied « à titre conservatoire » https://t.co/r8DO6DZQCl
— Le Monde (@lemondefr) February 11, 2019
Suite aux révélations des méfaits des membres de la #ligueduLOL, @SOS_Racisme a procédé ce jour à un signalement auprès du Parquet de #Paris afin qu’une enquête préliminaire soit ouverte.https://t.co/eCO9wt0FsN
— SOS Racisme (@SOS_Racisme) February 11, 2019
#LigueDuLOL L’anonymat sur les réseaux sociaux encourage un sentiment d’impunité pour ceux qui s’autorisent à harceler, humilier et insulter. La loi contre la haine sur internet permettra de mieux lever cet anonymat lorsque ces délits sont commis 💪 cc @MarleneSchiappa @mounir
— Laetitia Avia (@LaetitiaAvia) February 11, 2019
10/02/19
Cette #LigueDuLOL , c’est l’histoire de loosers, des mecs qui se gargarisaient de pouvoir se moquer d’autres personnes. Sauf que ces moqueries ont eu un impact dans le réel. Les victimes de cyberharcelement doivent pouvoir s’exprimer, et eux, j’espère qu’ils ont honte. pic.twitter.com/5dby7qENIT
— Mounir Mahjoubi (@mounir) February 10, 2019
On a parlé à @babymelaw, l'une des victimes de harcèlement de la #LigueDuLOL, ce groupe composé d'hommes blancs journalistes, parisiens et aujourd'hui bien en place dans de grands médias. pic.twitter.com/1qhYYbpDsN
— AJ+ français (@ajplusfrancais) February 10, 2019
Au sujet de la #LigueduLOL. Parce qu'il faut en parler. Rien n'est pire que le silence. pic.twitter.com/lJo2gymHUK
— Olivier Tesquet (@oliviertesquet) February 10, 2019
https://twitter.com/Mancioday/status/1094403754668015617
Suis-je surprise de découvrir que certains comptes liés à la #liguedulol partageaient, encore récemment, des tweets insultant ou caricaturant des militantes antiracistes ? Absolument pas. Force à toutes les femmes qui ont subi leurs attaques & à toutes celles qui ont raconté.
— Sihame Assbague (@s_assbague) February 9, 2019
9/02/19
Vous nous demandez si la ligue du LOL existait, et harcelait des féministes sur les réseaux sociaux. C’est en effet ce qu’affirment ces derniers jours plusieurs messages postés sur Twitter. «Si vous soutenez ne serait-ce qu’un minimum la bande de harceleurs et autres potes d’agresseurs qui se sont hissés en position de pouvoir –notamment sur cette plateforme – en marchant publiquement sur des meufs et minorités pendant des années, barrez-vous de mes follows», écrit par exemple mercredi une internaute. En réponse à un internaute qui lui demande de quoi elle parle, elle précise : «Ça fait référence à la Ligue du LOL qui ont harcelé des meufs pendant des années et ont continué leurs carrières pépères sans jamais s’excuser ni avoir à rendre des comptes.»
Le même jour, Daria Marx, cofondatrice du collectif Gras politique, et coauteure du livre Gros n’est pas un gros mot : chroniques d’une discrimination ordinaire, écrivait également sur Twitter : «Je n’ai pas oublié non plus. La ligue du LOL. Et ses preux chevaliers féministes en 2019. Je vous crache bien à la gueule.»
Valérie Rey-Robert, qui tient le blog féministe «Crêpe Georgette», auteure du livre Une culture du viol à la française, qui sortira le 21 février, a aussi eu ces mots le lendemain : «Perso, je n’oublie rien. Les sales petits mecs. C’était il y a moins de cinq ans et ils sont désormais tous vus y compris par des féministes comme des gars cools et féministes ?»
Elle désigne le nom d’un groupe privé Facebook, créé par Vincent Glad à la fin des années 2000. Y ont figuré, et y figurent encore, une trentaine de personnes pour la plupart issues de nombreuses rédactions parisiennes, du monde de la publicité ou de la communication.
«Cet endroit réunissait parmi les plus grands talents de Twitter de l’époque», résume à CheckNews le podcaster Henry Michel, qui a un temps fait partie de ce groupe. Qu’y faisait-on ? «Surtout des blagues, qu’on ne pouvait pas faire en public. C’était brillant, c’était bête, il y avait ce côté observatoire des personnages de Twitter, on s’échangeait des liens, des photos, on se moquait des gens. C’est l’endroit où je me suis tapé les plus grosses barres de rire à l’époque», répond le même Henry Michel.
Ce que confirment Vincent Glad et Alexandre Hervaud, journalistes à Libération, et membres (toujours) actifs de cette page Facebook : «C’est un groupe d’amis Facebook, comme tout le monde en a», dit le premier. «On y faisait des blagues, un travail de veille, c’est d’un commun absolu, il n’y a jamais eu, à l’intérieur de ce groupe, d’obsession antiféministe. On se moquait de tout, et tout le monde», assure le second. (…)