A 30 ans, Nadia Nadim vient d’intégrer l’équipe féminine du Paris Saint-Germain. Un parcours étonnant fait de courage et de détermination pour cette jeune femme d’origine afghane ayant fui les talibans qui ont assassiné son père. Réfugiée au Danemark où elle a acquis la nationalité danoise, Nadia Nadim est devenue footballeuse. Une attaquante de haut-niveau qui vient donc de signer au PSG.
“Quand la guerre a commencé, quand les talibans ont pris le pouvoir, mon père était un haut-gradé de l’armée afghane, il a été assassiné par les talibans. Ma mère, une femme intelligente, a dit : ‘allons ailleurs, en lieu sûr’, parce qu’elle voulait que ses cinq filles puissent vivre leur vie“, raconte la jeune femme.
À l’âge de 12 ans, c’est dans un camp de réfugiés au Danemark, que naît sa passion pour le football. “Je suis restée dans ce camp de réfugiés pendant 6 à 7 mois, et c’est là que suis tombée amoureuse de ce jeu. C’est d’ailleurs la première fois que j’ai vu des filles jouer au football. Je n’avais jamais vu ça. Pas seulement, le football, aucun sport, c’était nouveau pour moi. Je me suis dit : “Ah oui, c’est possible !” Et c’est devenu comme une obsession, je voulais apprendre à jongler !“, se souvient-elle.