Lu dans "Famille Chrétienne" à propos du déménagement du carmel d'Alençon pic.twitter.com/V4Il8ZQUyC
— Pierre Sautarel (@FrDesouche) February 11, 2019
C’est une révolution dans la ville où naquit la Petite Thérèse : les carmélites d’Alençon déménagent. Installée derrière les grilles du cloître depuis 1888, la communauté de onze religieuses jette l’éponge : leur environnement urbain est devenu trop bruyant. Une décision regrettée par la ville tout entière. Si le Carmel a pour vocation d’être dans le monde, les temps ont bien changé depuis sainte Thérèse d’Avila et sa constitution : « Le quartier est devenu invivable », déplore la Mère prieure, résignée. Incivilités, bruits incessants, les Sœurs ne dorment plus. Des nuits blanches associées à un rythme de vie soutenu, des religieuses âgées qu’il faut veiller, et voilà que même les plus jeunes flanchent, fourbues de fatigue.
Elles s’apprêtent donc à retrousser leurs manches et à plier bagage : pour elles qui n’ont jamais quitté le cloître depuis le jour de leur entrée […]
[…] Nulle mention de la mosquée qui jouxte le carmel (mur mitoyen), avec les appels à la prière jour et nuit…
Comme le remarque le lecteur qui fait part de son étonnement au rédacteur en chef de la revue, « Dire que des couvents contemplatifs se retirent de centres villes bruyants, c’est banal, dire qu’ils se retirent à cause de l’expansion de l’islam au cœur de nos petites villes, c’est un fait de société majeur qu’il était indispensable de faire connaître. »