Noorullah Z., demandeur d’asile débouté d’Afghanistan, est accusé d’avoir tué sa compagne.
Dès le début du procès, l’accusé veut soudain être beaucoup plus jeune qu’il ne l’avait prétendu. A présent, ses avocats exigent qu’il soit jugé devant un tribunal pour mineurs – devant lequel il risquerait seulement dix ans de prison, au lieu de 15 ans de prison en tant qu’adulte.
Le 4 novembre 2015, Noorullah Z. a demandé l’asile à Berlin. Environ deux ans et demi plus tard, le 5 mars 2018, Liane M. (âgée de 40 ans) écrit à sa sœur qu’elle a rencontré un “jeune réfugié” lors d’une excursion en mer Baltique. On a vite parlé de mariage.
Cinq mois plus tard, le 9 août 2018, elle est morte. On l’a retrouvée allongée dans son appartement de la Demminer Strasse, battue à mort avec une lanterne de verre, pesant plus d’un demi kilo.
Le médecin légiste décrit “17 contusions et lacérations différentes sur la tête jusqu’à l’os du crâne” ainsi que “des blessures défensives sur les bras”. La femme est morte à la suite d’une hémorragie et d’une asphyxie, a-t-il déclaré.
Pour la défense, l’âge “ne peut pas être prouvé”
Dans les dossiers, il est stipulé que la date de naissance de Noorullah Z. est le 1er janvier 1997 ; l’accusé avait 21 ans et 8 mois au moment du crime. L’âge est remis en question par l’avocat de la défense : “L’âge de mon client au moment du crime ne peut pas être prouvé.”
Le verdict est prévu pour le 26 mars.
(Traduction Fdesouche)
