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Au Royaume-Uni, sept députés travaillistes ont annoncé le 18 février à Londres qu’ils démissionnaient du principal parti d’opposition britannique. Ils reprochent au dirigeant de la formation, Jeremy Corbyn, sa gestion du Brexit et de l’antisémitisme au sein du parti.

(…) Dans des termes très forts, les députés ont chacun fait une déclaration pour expliquer leur départ, se disant “malades” devant l’antisémitisme dans le parti. “Le parti que nous avons rejoint n’est plus le même, il a été pris en otage par l’extrême-gauche”, a ainsi souligné Chris Leslie.

Parmi ces sept députés figure l’étoile montante du Labour, Chuka Ummuna, qui a assuré vouloir “jeter la vieille politique tribale à la poubelle” pour promouvoir une vision différente de la politique. Un autre député, Mike Gapes, s’est lui déclaré “furieux que la direction du Labour facilite le Brexit”. Jeremy Corbyn, leader du parti issu de son aile gauche radicale, s’est vu reprocher de ne pas prendre clairement position sur le Brexit et de ne pas réagir avec suffisamment de force aux nombreuses accusations d’antisémitisme au sein de sa formation.

(…) Challenges.fr

Depuis l’élection et réélection de Jeremy Corbyn à la tête du Labour, des groupes de jeunes fidèles militants, véritables chiens de garde du corbynisme, ont pris l’habitude d’attaquer tout député travailliste considéré trop centriste à leurs yeux. Or si celui ou celle-ci est d’origine juive, leurs attaques redoublent. Luciana Berger en a fait l’amère expérience. Aujourd’hui, elle déclare : « Je laisse derrière moi une culture de harcèlement et d’intimidation », et de conclure que le Labour sous Corbyn est devenu un parti « institutionnellement raciste ». A l’annonce de la scission, le groupe des Jeunes Travaillistes (Yourng Labour UK) a cru bon déclarer sur Twitter : « Malgré les lâches et les traîtres, nous brandirons toujours bien haut le drapeau rouge ».

(…) Marianne

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