Le réfugié nigérien de 20 ans, qui a causé pendant des semaines des troubles à Burg et dans les environs, se trouve en détention depuis le 15 février.
En fin de compte, il y a eu bien plus de 100 infractions mineures commises par le jeune Nigérien à Burg, Jerichow, Magdeburg et Potsdam – vols, lésions corporelles mineures, insultes, dommages matériels. Les quatre derniers jours, il était suivi par trois ou quatre policiers pour empêcher d’autres délits. […]
Il a attiré l’attention des médias il y a deux semaines lorsqu’il a mis un pigeon dans sa bouche à la gare de Magdebourg et qu’il l’a broyé. Puis il a craché, insulté et frappé une contrôleuse de train.
Début avril, le réfugié quittera l’Allemagne par avion en vertu de l’accord de Dublin. Cela signifie qu’il retournera dans le pays européen dans lequel il est entré en premier. Il s’agit de l’Italie. “Nous savons que nous ne faisons que déplacer le problème“, a déclaré Thomas Barz (CDU), directeur adjoint de l’administration. Mais cette étape était importante : “Nous sommes heureux que Burg puisse respirer de nouveau.”
La responsable de la police de Burg, Janine Herfen, a confirmé ce point de vue : “Cette affaire a coûté beaucoup d’énergie et a mobilisé du personnel. En raison du grand nombre d’infractions et de l’énorme fréquence avec laquelle l’homme commettait à nouveau des crimes, des fonctionnaires de l’inspection de Stendal à Burg sont en service depuis février.
Pour M. Barz, le cas du jeune homme de 20 ans a révélé les faiblesses dans le traitement des réfugiés. “Nous avons besoin de toute urgence de l’aide des politiciens”, a déclaré l’administrateur adjoint du district, qui est également responsable de l’Office des étrangers. “J’aimerais que nous puissions expulser d’Allemagne plus rapidement et dans des contingents plus importants afin d’avoir plus de temps pour nous occuper d’autres réfugiés et de pouvoir les intégrer”. […]
C’est déjà la troisième tentative d’expulsion du jeune homme du Niger. Il est entré en Allemagne en 2017. En mars de la même année, il est venu à Burg. Il a déposé une demande d’asile, qui a été rejetée par l’Office fédéral des migrations et des réfugiés. En principe, il était alors obligé de quitter l’Allemagne, mais il a été toléré dans un premier temps. La première expulsion était prévue pour la mi-avril 2018. Selon Thomas Barz, cela a échoué parce que le jeune homme de 20 ans n’était pas à la maison. Au cours du second essai, en mai 2018, le pilote a refusé de garder l’homme à bord du vol régulier car il était extrêmement récalcitrant. Cette fois-ci, il partira par vol accompagné.
[…](Traduction Fdesouche)
Rappels :
Berlin : un expulsé sur trois revient en Allemagne