Emmanuel Macron, qui a promis la plus grande fermeté contre l’antisémitisme, est attendu mercredi soir par les représentants de la communauté juive au dîner du Crif, au lendemain de rassemblements contre la multiplication des actes antijuifs.
Au lendemain des rassemblements contre l’antisémitisme, Emmanuel Macron participe au traditionnel dîner du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France), mercredi 20 février au soir, à Paris. Le chef de l’Etat y a annoncé que la France allait adopter la définition de l’antisémitisme de l’Alliance internationale pour la mémoire de l’holocauste (IHRA) qui intègre l’antisionisme. Une annonce forte attendue par les représentants de la communauté juive.
L’Elysée travaille sur plusieurs pistes, selon les informations de franceinfo : créer d’abord une loi qui engagerait la responsabilité des plateformes sur les contenus antisémites et racistes. Renforcer ensuite l’éducation sur l’utilisation des réseaux sociaux. Jean-Michel Blanquer a écrit aux chefs d’établissements pour qu’ils relancent tous les dispositifs existants. Le ministre de l’Education a notamment lancé une plateforme en décembre pour que les enseignants puissent signaler tout acte de racisme ou d’antisémitisme.
Il n’y aura pas de loi pour pénaliser l’antisionisme, en revanche. Emmanuel Macron a assuré ne pas être favorable à la pénalisation de l’antisionisme, voulue par Francis Kalifat, le président du Crif, et relayée dans une récente proposition de loi. Mais l’Elysée travaille sur la transposition d’une directive européenne, avec une définition de l’antisémitisme qui inclut la négation d’Israël.