Interview du philosophe Alain Finkielkraut dans le journal allemand Die Welt.
Finkielkraut @welt : "La foule haineuse qui m'a pris à partie a traduit en injures et en menaces l'excommunication que j'entends depuis des années d'une partie de l'intelligentsia de gauche. J'ai reconnu le vocabulaire de l'extrême gauche, pas celui de l'extrême droite."
— Thomas Wieder (@ThomasWieder) February 20, 2019
Finkielkraut @welt : "L’antisémitisme en France et en Europe ne serait qu’un problème marginal si nos sociétés ne s’étaient pas transformées contre leur volonté en sociétés multiculturelles. Le populisme est une réaction pathologique à ce phénomène de changement démographique."
— Thomas Wieder (@ThomasWieder) February 20, 2019
Finkielkraut @welt : "Les Allemands voulaient se racheter et devenir un peuple moralement irréprochable. Mais ça s’est fait au détriment des juifs, qui sont les premières victimes quand arrivent de plus en plus d’immigrants."
— Thomas Wieder (@ThomasWieder) February 20, 2019
Finkielkraut @welt : « L’antisémitisme moderne n’est pas une variante du racisme, c’est une variante de l’antiracisme. Tous les antisémites, aujourd’hui, sont des antiracistes."
— Thomas Wieder (@ThomasWieder) February 20, 2019
Finkielkraut @welt : « L’intégration des immigrés va être de plus en plus difficile. Si l’immigration continue ainsi, nous allons voir plutôt le phénomène inverse : les Français eux mêmes vont s’adapter à la culture de l’islam ou être de plus en plus nombreux à se convertir. »
— Thomas Wieder (@ThomasWieder) February 20, 2019
Finkielkraut @welt "Sans le « Wir schaffen das » [nous allons y arriver] d’Angela Merkel et le million de migrants qu’a pris l’Allemagne en 2015, il n’y aurait pas eu de Brexit."
— Thomas Wieder (@ThomasWieder) February 20, 2019
Finkielkraut @welt : "Le wir schaffen das [nous allons y arriver] fut un pur non sens. Vous le voyez vous même : vous n’y arrivez pas ! Ce mélange de moralisme extrême et d’intérêt économique fut répugnant."
— Thomas Wieder (@ThomasWieder) February 20, 2019