Plusieurs centaines de personnes dont des combattants sont toujours encerclés dans l’ultime poche de résistance du groupe terroriste. Deux femmes ont accepté de raconter leur vie sous l’égide du groupe terroriste.
Fatima était tout juste majeure lorsqu’elle a quitté la Belgique en 2014 pour rejoindre sa grande-sœur à Raqqa, capitale auto-proclamée des jihadistes. Là, son sort est vite scellé.
“J’étais dans une maison pour femmes, là où allaient toutes celles qui arrivaient. Et vous ne pouvez pas en sortir si vous êtes mariée. Donc je me suis mariée avec un Belge, un combattant de Daesh. Je menais une vie normale, je faisais ce que j’avais à faire, comme une femme, dans une maison. Pour sortir, il fallait avoir une carte qui dit que vous êtes Daesh. Sinon, vous alliez en prison“, raconte celle qui a aujourd’hui 23 ans.
Puis très vite, l’horreur s’est invitée dans son quotidien. Son mari “tuait des gens comme ça, pour rien, comme des animaux. Et à la fin, mon mari a lui aussi été tué comme un animal, juste parce qu’il a parlé“. […]