Les médias suédois en parlent, mais étant politiquement corrects, ils dissimulent l’origine des auteurs de ces actes. Il s’agit de “groupes criminels” ou de jeunes hommes multi-criminels, écrivent-ils. Une fois de plus, le journaliste d’investigation Joakim Lamotte en a eu assez. Récemment, il a publié une interview avec une employée d’un centre médical dans une ville de taille moyenne.
Elle a raconté sa vie quotidienne : presque tous les jours, des migrants viennent – sans prévenir – à l’accueil et réclament “leur droit” à un traitement immédiat. La plupart d’entre eux sont des hommes âgés entre 25 et 30 ans. Si vous expliquez les règles à ceux qui parlent suédois, ils n’écouteront pas. S’ils ne parlent pas suédois, ce qui arrive le plus souvent, la situation s’aggrave car il n’y a pas d’interprète à portée de main. Par le passé, il y a également eu des menaces et de la violence, mais elles étaient rares. Cela provenait surtout de malades mentaux ou de toxicomanes. Le stress et les menaces sont maintenant à l’ordre du jour. Le service de santé est miné, personne ne veut plus faire ce travail. Ceux qui le peuvent, cherchent un autre emploi. Il y a partout des gardes et des portes verrouillées, elle ne reconnaît plus son pays.
La télévision suédoise a déjà fait un reportage en 2017 sur les conditions insoutenables dans les hôpitaux, dans le contexte de l’omerta qui prévaut. Il a été mentionné, par exemple, qu’une foule importante de personnes qui se rassemblent à l’hôpital lorsqu’un individu est traité pour des blessures par balle est particulièrement dangereuse. Ils ont souvent recours aux menaces et à la violence pour avoir accès au patient. […]
Le personnel est menacé par les parents, les amis et les rivaux du criminel blessé. Ils viennent souvent avec des couteaux ou des armes à feu, certains portent des gilets pare-balles. Un employé d’un hôpital a déclaré à la télévision suédoise qu’il avait peur d’être abattu au travail.
Aujourd’hui, le personnel dispose également d’équipements de protection et apprend l’autodéfense. Deux infirmières de l’hôpital Danderyd ont rapporté de telles scènes de menace l’an dernier, mais elles ont refusé de dire quels groupes en étaient responsables.
(Traduction Fdesouche)