En Suisse, on encourage les hackers à pirater le système de vote électronique
Pour rassurer ceux qui critiquent la fiabilité de ce dispositif, les autorités font appel à des hackers pour trouver la moindre faille.
Depuis le lundi 25 février et jusqu’au 24 mars, 2 700 hackers du monde entier ont l’autorisation d’attaquer et de pirater le système électoral suisse. La Swiss Post a lancé, lundi à midi, une fausse élection pour soumettre à tous de possibles failles de sécurité dans le logiciel de vote électronique de son partenaire espagnol, Scytl, propriétaire du seul système certifié dans le pays à mener ce type de consultation.
Pour ce faire, chaque hacker a reçu une carte d’électeur, ainsi qu’un accès au code source de la plate-forme de vote. En révélant l’identité d’un autre votant sur les serveurs suisses, un développeur pourra être récompensé de 10 000 francs suisses – environ 8 800 euros. La récompense double s’il parvient à modifier un vote après le passage d’un internaute, et triple si cette falsification reste indétectable aux yeux de tous.
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