D’un tour de France à un autre, François Hollande s’est élancé mercredi depuis Vierzon (Cher) dans un nouveau circuit qui doit le conduire de part et d’autre de l’Hexagone. Après les librairies, direction les lycées. À trois mois des élections européennes, l’ancien chef de l’État se donne pour mission d’en être le premier défenseur auprès d’un public qui a largement été séduit par les extrêmes en 2017. Les jeunes «ne perçoivent pas la réalité» de l’Union européenne, «ils la critiquent, mais ils en attendent aussi beaucoup parce que cette génération a conscience que c’est ensemble que l’on répondra à des défis», confie le socialiste à la presse en marge de son intervention devant 200 lycéens.
Dans l’amphithéâtre bondé du lycée Henri-Brisson, François Hollande ne se contente pas de dissiper le brouillard qui règne autour des institutions européennes. Sa vision, ses choix antérieurs, il n’hésite pas à les défendre devant cet auditoire qui était au collège quand lui était à l’Élysée.
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