27/02/19
Trois frères étaient jugés depuis lundi devant la cour d’assises des mineurs de Paris pour avoir agressé Jean-Michel Gaudin, barman à l’Assemblée nationale et originaire d’Estaing, en Aveyron. Ils ont été jugés coupables de violences volontaires en réunion ayant entraîné une infirmité permanente. Celui qui était mineur au moment des faits a écopé de cinq ans de prison, les deux autres de sept ans de réclusion.
Des peines bien moins lourdes que celles requises mardi soir par l’avocat général qui avaient demandé des condamnations de 12 ans pour le cadet de la famille, âgé de 16 ans au moment des faits et de 14 ans pour ses deux frères aînés qui avaient à l’épqoue 18 et 21 ans. (…)
25/02/19
Entre 12 et 14 ans ont été requis ce lundi par l’avocat général contre les trois agresseurs de Jean-Michel Gaudin, roué de coups en février 2017. Il est aujourd’hui lourdement handicapé
[…] Le 3 février 2017 à 16h11, la victime et deux femmes attendent à un passage piéton sur la place de la Bastille (Paris XIe). La scène est filmée par une caméra de vidéosurveillance. Six jeunes arrivent derrière eux, dont les trois frères, âgés de 16, 18 et 21 ans. Le plus jeune crache sur le manteau d’une des femmes. Gratuitement, pour faire rire les autres. L’autre femme intervient, demande des excuses. Elle reçoit un coup de tête d’Ahad, 18 ans. Puis Ahad saisit violemment cette dame. Jean-Michel Gaudin intervient. Il attrape Ahad par le col pour le tirer en arrière. Le mineur lui assène un violent coup de pied à la hanche. À ce moment précis, la caméra pivote.Jean-Michel Gaudin chute lourdement à terre. Selon des témoins, il reçoit plusieurs coups de pied au visage de la part des trois frères. Ce que confirme l’expert médical. Plusieurs personnes hurlent de terreur face à ce déchaînement de violence. Puis la bande repart, comme si de rien n’était, alors que leur victime gît à terre. Une femme, qui arrive en face, tente de stopper l’un des agresseurs. Elle est giflée et frappée. « Ces individus sont dans la toute-puissance, le tout permis. Le monde est à eux, le trottoir est à eux. Ce n‘est pas un fait divers, c’est un crime de haine », s’indigne l’avocat général, qui compare les accusés à des « bombes humaines » et à des « prédateurs antisociaux ». (…)