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Maxime Nicolle, l’une des voix les plus influentes du mouvement, accuse depuis quelques jours les francs-maçons de tirer les ficelles du pouvoir. Des propos loin de faire l’unanimité. On s’en rend compte au fil des jours. Le tumulte né de la crise des Gilets jaunes rime avec libération de la parole. Et les théories du complot, notamment « judéo-maçonnique », n’y échappent pas. Bien sûr, celles-ci ne datent pas de l’acte 1, loin de là, mais elles connaissent depuis le 17 novembre une certaine résurgence dans l’espace public. À la marge des réseaux sociaux, mais pas seulement.

(…) Ces derniers jours, la parole antimaçonnique s’est néanmoins trouvée un représentant Gilet jaune en la personne de Maxime Nicolle, alias « fly rider ». « C’est une communauté de riches, de milliardaires. Ils se tapent des gueuletons entre potes pour savoir comment ils vont nous la mettre profond, peut-on l’entendre dire sur une vidéo récoltant plus de 100 000 vues. Ce sont eux les complotistes, ce sont eux qui complotent. De ce que j’ai vu, je suis antimaçonnique. Il n’y a rien qui m’inspire confiance ». Pour le Breton, aux propos déjà ambigus sur le rôle de l’Etat lors de l’attentat de Strasbourg, Emmanuel Macron serait justement « un pion » placé à l’Elysée par « les lobbys, et tous les petits copains qu’il a dans la franc-maçonnerie ».

(…) Le Parisien

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