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FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN – Le philosophe s’inquiète du progressisme radical de la gauche américaine, qui ne s’est nullement remise en question après l’élection de Donald Trump. Il déplore que les identités, le «genre» et l’ethnie demeurent centraux dans le discours des démocrates.

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Sur la coalition démocrate : « Le Parti démocrate est un amalgame de groupes qui n’ont, par nature, que très peu d’affinités entre eux et il n’y a aucune tentative d’articuler un bien commun. Cette coalition instable ne tient que par l’invocation rituelle de la cause de tous les maux: le mâle blanc hétérosexuel. Sans lui et sa souillure morale, la logique selon laquelle les femmes, les personnes de couleur et les gays sont sacralisés ne pourrait pas perdurer. »

(…) « La liberté totale requiert une page totalement vierge. Le progressisme devient alors une guerre contre le concept même de réalité. »

Sur la violence des antifas (extrême-gauche) : « Je pense que l’émergence du mouvement Antifa (abréviation d’antifasciste) doit être vue comme une réponse au fardeau psychologique pesant sur les hommes blancs progressistes qui se définissent eux-mêmes comme féministes et antiracistes. En devenant «antifas», ils ont la possibilité d’affirmer une virilité qui serait, sinon, inacceptable. Pour la première fois de sa vie, un jeune homme peut arrêter de s’excuser d’exister et être l’agresseur, (pourvu que ce soit) contre les nazis. C’est pour cette raison que les nazis sont devenus indispensables. »

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Le Figaro

Merci à tacitus

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