Le clitoris géant de l’université de Poitiers a encore disparu. La création de l’artiste britannique Matthew Ellis, installée depuis novembre 2017 près de la Maison des étudiants, aurait été dérobée dans la nuit de vendredi à samedi.
C’est la deuxième fois que le clitoris en inox disparaît puisqu’il avait déjà été volé il y a tout juste un an, avant d’être retrouvé trois semaines plus tard, caché dans des buissons mais en bon état, par trois étudiants. Cette fois, c’est l’ensemble de l’œuvre (le mât, le socle et le panneau explicatif y compris) qui manque à l’appel.
“L’université a porté plainte, il n’y a aucune trace de l’œuvre”, explique Marion Babin, des Ami-e-s des femmes de la libération, l’association poitevine à l’initiative de l’œuvre d’art et qui vient en aide à des femmes contraintes de se prostituer.
“L’Ordre du Bitard nous a assurés de son soutien, il n’y a aucun conflit entre cette association et nous”, ajoute Marion Babin qui a pris également contact avec Matthew Ellis. “Il fait remarquer qu’au moins, le clitoris fait toujours parler de lui!”
(Merci à la Mère Lalou)