…Hamid Mabtoul comme un homme immature, fragile, mais n’ayant pas de déficiences intellectuelles. Sa vie a été très difficile, mais, dira l’un des experts, « il n’a pas l’âme d’un meurtrier. »
[…]« Il a dit qu’il voulait la tuer, a utilisé le plus grand couteau de l’appartement, de 18 centimètres. »
[…]Son espoir de changer de destin en arrivant en France en 2002, ses années d’errance, puis la lueur d’espoir qu’est sa rencontre avec Sara*. « Il est convaincu qu’elle l’aime, il vit dans une illusion sentimentale. »
[…]Anne-Caroline Chiche a défendu son client en partant de son histoire. Celle d’un homme handicapé, rejeté et désespéré. « La rencontre de sa vie, l’aboutissement d’une quête, c’est Mme Sara, a indiqué l’avocate. Quand elle lui demande de partir, c’est l’échec absolu, il perd tout ! » Elle ne croit pas aux risques de récidive parce que son client veut « s’amender et regrette ». Pour elle, l’interdiction du territoire définitive « n’a pas de sens ».
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