Uber, Bayer ou encore Disney financent les grands partis politiques européens par de généreuses contributions. Une pratique légale, mais qui pose question.
L’omniprésence des lobbys au sein des institutions européennes est de notoriété publique. Le fait que de grandes entreprises privées et des groupements industriels financent directement des partis politiques européens l’est moins. C’est une réalité qu’a rappelée Marine Le Pen, jeudi 7 mars, sur RTL, en dénonçant le financement par des « lobbys », et notamment par le géant de l’agrochimie, Bayer Monsanto, du « parti d’Emmanuel Macron au Parlement européen », l’Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe (l’ALDE).
L’accusation de la présidente du Rassemblement national (RN) vise plutôt juste : L’ADLE a effectivement reçu, ces dernières années, d’importants financements de la part de Bayer, Uber, Google ou encore du géant suisse des pesticides Syngenta.