En trois mois, la police a enregistré 117 délits au foyer régional pour réfugiés (LUK) de Boostedt [Schleswig-Holstein]. Des réfugiés sont suspectés dans 23 autres délits s’étant produits dans la localité. […] Aucune de ces affaires n’a été rendue publique.
Critiqué, le ministre de l’Intérieur Hans-Joachim Grote (CDU) avait pourtant annoncé en 2018 qu’on agirait à l’avenir de façon transparente sur la criminalité des réfugiés à Boostedt. La liste des délits commis dans le LUK est longue : il y est souvent question de coups et blessures (parfois avec armes), de menaces, de détérioration de matériel et de vols, et on note aussi “des cas particulièrement graves”. Il y a même eu en janvier une plainte pour viol.[…]Le 12 février, une fillette de 9 ans aurait été abusée sexuellement dans le foyer par un autre occupant. Les 117 délits ne prennent pas en compte les infractions pour séjour illégal.
La direction de la police de Bad Segeberg a fait depuis décembre 217 communiqués de presse – aucun des 181 délits commis à Boostedt n’a été mentionné. Le ministère de l’Intérieur a confirmé hier à notre demande que la criminalité avait augmenté ces derniers temps à Boostedt. Mais un “travail actif de presse” sur les plaintes ou les cas suspects serait “irresponsable”, tant qu’on ne dispose pas d’éléments sûrs. Car on ne veut pas alimenter les préjugés.
(Traduction Fdesouche)