« Pas d’amalgame ! ». L’auteur des attentats anti-musulmans en Nouvelle-Zélande « a sans doute été inspiré par tous les attentats meurtriers qui ont ensanglanté notre pays ». « Mon propos est anticolonialiste et antigénocidaire (par substitution). »
Sur Twitter, le lien établi entre la théorie du grand remplacement, dont la paternité est attribuée à l’écrivain français Renaud Camus, et les auteurs des attaques terroristes ayant fait près de 5o morts dont plusieurs femmes et enfants dans deux mosquées néo-zélandaises, a poussé l’écrivain à répondre aux critiques dont il fait l’objet.
L’auteur a d’abord dénoncé l’attentat et toute forme de terrorisme : « Je le trouve criminel, imbécile et désolant, comme je l’ai toujours fait pour tous les attentats et toutes les violences. Mes positions n’ont jamais varié d’un iota sur ce point. » Mais très vite, Camus a rejeté la responsabilité des attentats anti-musulmans sur les terroristes… « musulmans » du Bataclan et de Paris.
« C’est terrible, nous sommes bien obligés de le reconnaître, le meurtrier de Christ Church a été inspiré par son séjour en France pour commettre son acte monstrueux. Voilà l’effet sur des esprits faibles et mimétiques des atroces attentats dont notre pays a été le théâtre. » […]