Vendredi soir, alors que la Nouvelle-Zélande et le monde musulman étaient endeuillés par l’attentat perpétré dans deux mosquées de Christchurch, la Première ministre de la Norvège, Erna Solberg a publié un statut sur Facebook, dénonçant cet acte terroriste. Mais elle a dû très vite retirer son message de solidarité à cause d’une avalanche de commentaires anti-musulmans.
«Malheureusement, j’ai dû effacer le statut que j’avais écrit concernant la terreur cruelle qui a frappé la Nouvelle-Zélande cette nuit. C’est parce que je n’ai pas pu supprimer tous les messages haineux, même si nous avons essayé», a-t-elle écrit, citée par le média norvégien Verdens Gang.
La femme politique, qui a souligné être favorable à l’esprit de débat, a néanmoins refusé que ses statuts constituent un champ de commentaires «rempli de haine et de racisme».
«Nous devons avoir une société où chacun peut vivre la vie qu’il souhaite, sans distinction de sexe, de religion, d’orientation ou de formation. Je n’accepte pas que les musulmans s’appellent des terroristes, que ceux qui veulent une politique d’immigration plus stricte de racistes», a-t-elle affirmé.