Les Européens sont très réservés face à la requête de Theresa May. La Première ministre britannique demande un report court du Brexit au 30 juin. Theresa May veut éviter à son pays une sortie sans accord et donc sans filet. Il faut maintenant l’approbation des 27 autres Etats membres de l’UE. Pour le président du Conseil européen Donald Tusk, c’est « oui » pour ce report, mais à la condition que les députés à Londres valident l’accord négocié avec Bruxelles. Dans le cas contraire, la France a, elle, prévenu qu’elle s’opposera à un tel report du Brexit. Les événements s’enchaînent très vite désormais.
C’est un feuilleton plein de rebondissements. Après une journée étrangement calme, les choses s’accélèrent. Le président du Conseil européen Donald Tusk ayant répondu à la demande d’extension de Theresa May en conditionnant cette extension à l’adoption de l’accord de sortie la semaine prochaine par le Parlement.
Les députés avaient averti la cheffe du gouvernement que sa stratégie qui consistait à les mettre au pied du mur en faisant adopter son accord au dernier moment était un déni de démocratie, voient leurs choix se rétrécir brutalement avec seulement trois options : une sortie brutale le 29 mars sans accord, une sortie ordonnée en adoptant l’accord qu’ils ont rejeté deux fois ou pas de Brexit du tout.
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