20/03/19
« Insultes moi que je te paye », le « Money slavering » cette tendance BDSM qui monte, le sexe en moins
Selon l’Organisation internationale du travail (OIT), pas moins de 21 millions de personnes sont encore aujourd’hui victimes d’esclavage dans le monde. Certes l’intro n’est pas très gaie mais il fallait tout de même recontextualiser la chose. Car si cet article parle d’esclavage, il s’agira dans le cas présent d’une soumission volontaire à un dominant dans le cadre d’un nouveau jeu BDSM et non de pure esclavage sexuel. Avec le « Money slavering », on passe à un niveau bien au-dessus du « Sugar Daddy » et des maîtres de donjon. Le principe : l’homme devient un esclave financier auprès d’une maîtresse (« money mistress ») pour se sentir épanoui sexuellement. Se faire insulter et dépenser sans compter pour l’objet de leurs désirs, sans rien recevoir en retour (ou presque rien), voilà la nouvelle tendance maso qui monte.
Money slavering
Soumission et humiliation, mais le sexe en moins. Voici le phénomène qui excite de plus en plus d’homme ces derniers temps. Développé en grande partie grâce aux réseaux sociaux, le « Money slavering » s’est répandu aux Etats-Unis comme une traînée de poudre, et commence à faire son chemin en Europe. Facebook et Instagram regorgent désormais de groupes et autres forums sur le sujet, et le moins que l’on puisse dire c’est que certaines de ces dominatrices ne mâchent pas leurs mots. “Pigeons”, “larbins”, “valets”, “petites putes” ou encore “allez les putes, on sort la CB”, des mots doux tous mignons, qu’on est sûrs de ne pas retrouver sur le post-it de notre frigo.
Money slavering
L’homme devient tirelire et la femme se fait dominatrice, mais rassurez-vous, tout le monde semble y trouver son compte. Le « money slave » découvre une nouvelle forme de plaisir sexuel (sans réellement passer à l’acte), et la domina, se fait gentiment entretenir sans trop avoir besoin de donner de sa personne. Bref, le job de rêve quoi ! Sauf qu’en réalité, cela va bien au-delà du simple fait de couvrir l’objet de ses fantasmes de cadeaux couteux.
(…) Opnminded
19/03/19
https://twitter.com/mehdilepatron/status/1105163030990675969
(Merci à Ben)