Les Gilets jaunes commencent à lui donner de l’urticaire… Invité mardi soir sur le plateau de Quotidien, Michel Cymes n’a pas pu cacher son agacement face à certains leaders du mouvement. Tout est parti d’une question posée par Yann Barthès à son invité. « Imaginons que vous avez le médicament contre la connerie, mais vous n’en avez qu’un seul, utilisable qu’une seule fois pour une seule personne. Vous soignez qui ? » lui a demandé l’animateur. Réponse du médecin préféré des Français : « Un comprimé ? Je le coupe en deux et je donne une moitié à chacun des deux Gilets jaunes que vous avez entendus tout à l’heure. »
Sa pique visait précisément Éric Drouet et Maxime Nicolle, les leaders controversés du mouvement des Gilets jaunes, désormais dans le viseur du gouvernement.
(…) Le lendemain, il en remettait une couche dans les studios de Sud Radio. « J’aurais aimé être immunisé contre la violence, j’ai du mal à voir tout ça calmement », déclarait-il sur l’antenne au sujet du vandalisme constaté dans Paris. « J’aurais bien aimé me dire que je m’en fous, mais je ne peux pas. Ça devient dingue, à un moment il faut que ça s’arrête. On va me traiter de censeur et de liberticide, mais je pense qu’il faut interdire les manifs. Il y a un moment où ce n’est plus possible. » Et de poursuivre en critiquant le traitement médiatique réservé aux responsables du mouvement. « Je pense qu’il y a un problème à tourner en boucle les Gilets jaunes. Donner la parole à des gens qui ne sont pas représentatifs de l’ensemble de ceux qui manifestent, c’est un problème… »