En marge d’une réunion en session ordinaire convoquée par le président turc Recep Tayyip Erdogan, les pays membres de l’Organisation de coopération islamique (OCI) ont publié, vendredi 22 mars, une déclaration commune, appelant à la prise «des mesures concrètes, exhaustives et systématiques» pour lutter contre l’islamophobie.
Cette réunion des ministres des Affaires étrangères de l’OCI, à laquelle a été convié spécialement le ministre des Affaires étrangères de Nouvelle-Zélande Winston Peters, intervient une semaine après les attentats de Christchurch qui ont coûté la vie à 50 fidèles musulmans. Le communiqué décrit ces derniers attentats, ainsi que les nombreux autres visant les musulmans dans le monde, comme les «conséquences brutales, inhumaines et horribles» de l’islamophobie.
C’est en ce sens que l’OCI a appelé les dirigeants du monde à «garantir la liberté de culte» des musulmans et à «ne pas imposer de restrictions sur leurs droits et libertés». Parallèlement, cette organisation panislamique a exhorté tous les pays comptant des musulmans parmi leurs citoyens à «s’abstenir de toute politique, déclaration ou acte associant l’islam au terrorisme et à l’extrémisme».
Les pays membres de l’OCI ont suggéré la création d’une « Journée mondiale de la solidarité contre l’islamophobie » qui serait célébrée tous les 15 mars, en mémoire des victimes des fusillades de Christchurch. […]