L’ex-boxeur Christophe Dettinger, condamné à un an de prison en semi-liberté pour violences volontaires sur deux gendarmes le 5 janvier lors de l’acte 8 des “gilets jaunes” à Paris, a été suspendu de ses fonctions à la mairie d’Arpajon (Essonne). “Il a été suspendu par son employeur dans l’attente d’une procédure disciplinaire”, indique une source bien informée au Figaro. “On lui a dit de ne pas se présenter au travail demain”, ajoute la même source.
Agent chargé de la voirie et de la propreté, Christophe Dettinger encadrait à Arpajon une équipe d’environ quinze personnes. Il continuait de travailler depuis sa condamnation il y a quelques semaines, passant ses nuits en maison d’arrêt. “C’est un coup dur, mais du travail, il en aura. Il a bossé toute sa vie”, tente de rassurer l’avocate de la famille, Laurence Léger, contactée par Le Figaro.
Cette suspension intervient alors que l’épouse de l’ancien sportif, Karine Dettinger, a fait délivrer mardi une assignation devant le tribunal de Paris, réclamant trois millions d’euros de dommages et intérêts à la plateforme Leetchi. L’entreprise avait, début janvier, clôturé au bout de 48 heures une cagnotte ouverte pour soutenir le “gitan de Massy”. “Depuis mercredi, tous les médias parlent de cette assignation et le lendemain, comme par hasard, M. Dettinger est suspendu. La pression est partout”, regrette Laurence Léger.