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Omir Bekali, un homme de 42 ans au visage grêlé, dit avoir passé plusieurs semaines à l’automne 2017 dans l’un de ces camps à Karamay, au Xinjiang, dans l’ouest de la Chine où vivent plusieurs minorités musulmanes, dont les Ouïghours et les Kazakhs.

Dans cette région placée sous haute surveillance policière, jusqu’à un million de musulmans seraient détenus dans des centres de “rééducation politique“, selon des experts et organisations de défense des droits humains.

Pékin dément ces accusations, affirmant qu’il s’agit de “centres de formation professionnelle” contre la “radicalisation” islamiste. Des sortes de “campus“, a déclaré la semaine dernière le vice-ministre chinois des Affaires étrangères, Le Yucheng.

De ces “campus“, M. Bekali est ressorti traumatisé. Multipliant les conférences à l’étranger, il est l’un des rares rescapés à raconter leur passage dans ces centres. La plupart préfèrent se taire, de peur de mettre en danger leurs proches en Chine.

Il décrit un quotidien fait de brimades ayant selon lui un objectif : extirper des internés la moindre parcelle de croyance religieuse.  (…)

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