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Depuis le début du mouvement dit des «gilets jaunes» le 17 novembre 2018, plus de 8700 personnes ont été placées en garde à vue. «Sur les 2000 jugements (de condamnation, ndlr) qui sont déjà intervenus, le chiffre qu’il convient de retenir, c’est que 40% sont des peines d’emprisonnement ferme et 60% sont d’autres types de sanction, par exemple des travaux d’intérêt général, des sursis, etc.», a déclaré Nicole Belloubet, dimanche sur BFMTV.

«Près de 1800» personnes interpellées lors des manifestations qui se tiennent tous les samedis depuis plus de quatre mois en France, doivent encore être jugées, a-t-elle indiqué.

Depuis le début du mouvement, la garde des Sceaux a précisé qu’il y avait eu «390 mandats de dépôt prononcés, c’est-à-dire de gens qui sont allés en prison ou qui y sont», soit dans le cadre d’une condamnation, soit dans le cadre d’une détention provisoire en attendant leur procès. Les quantums de peine prononcés sont très variés et s’étalent entre un mois et 3 ans de prison, parfois avec une partie assortie d’une mise à l’épreuve, selon les données de la chancellerie. «Il peut par ailleurs être observé que la peine d’interdiction de séjour, notamment à Paris, est fréquemment prononcée à titre complémentaire, notamment dans le cadre des comparutions immédiates», selon la même source. […]

Le Figaro

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