Avec la fin de la trêve hivernale, l’hébergement d’urgence mis à disposition par le diocèse doit fermer ses portes.
[…]«Ces familles sont devenues nos voisins, on ne peut pas envisager qu’elles soient renvoyées à la rue dans quelques jours», déplore Daniel Bahurel, président de l’association Coup de pouce. Marguerite, une Africaine de 28 ans, est arrivée en France il y a quatre ans avec ses trois enfants : «J’en ai assez d’alterner entre les foyers et la rue. Tout ce que je demande, c’est un endroit où je pourrais mettre mon enfant handicapé à l’école», glisse-t-elle.Idem pour Bianca, une jeune Roumaine, qui craint de se retrouver dehors avec ses trois enfants, dont un nouveau-né âgé de deux semaines. «Là, les enfants vont à l’école. Comment je vais faire avec le bébé si je dois retourner habiter sous une tente ?», questionne-t-elle.
A ce jour, Coallia n’a proposé de solution d’hébergement qu’à trois familles, l’une a refusé. […]