Saccages, vols, profanations… Les lieux de culte catholiques sont pris pour cible sur tout le territoire, avec près de trois actes commis par jour. Des élus LR interpellent les autorités.
« Dieu pardonnera, moi pas »: Bernard Carayon, maire de Lavaur, dans le Tarn, ne décolère pas depuis la profanation qui a visé, le 5 février dernier, la cathédrale Saint-Alain, joyau du gothique méridional. En fin de journée, deux lycéens, identifiés grâce à des caméras situées à proximité, investissent le lieu de culte, embrasent l’autel d’une des chapelles de l’édifice ainsi qu’une crèche. Un crucifix est retourné, un second jeté tandis qu’un troisième Christ en croix a le bras tordu pour lui faire prendre une pose grotesque dans le confessionnal.
« Cet acte fondamentalement antichrétien a été perpétré au moment même où l’on venait d’achever cinq années de travaux de restauration, pour une facture de 2 millions d’euros, s’indigne l’édile du Tarn. Il a fallu en appeler aux pompiers pour aspirer l’épaisse fumée noire et à une quarantaine de paroissiens pour remettre de l’ordre. »