La première ministre Theresa May a organisé aujourd’hui une réunion consacrée à la violence par arme blanche, un phénomène qui a déjà fait 48 morts depuis le début de l’année.
Pour l’endiguer, le gouvernement britannique a dévoilé un projet qui pourrait aboutir à la mise en cause des enseignants, des travailleurs sociaux ou des policiers n’auraient pas su détecter et signaler à temps les auteurs de violence à l’arme blanche.
(…) L’approche retenue par le gouvernement est loin de faire l’unanimité et elle a immédiatement été condamnée par les syndicats et par plusieurs députés. «Il ne saurait être question d’imputer la violence ou d’en faire peser le règlement sur les écoles ou sur les salariés hospitaliers», a commenté Mary Bousted, qui travaille au syndicat de l’Education nationale.