Le trafic ferroviaire entre Athènes et Thessalonique était perturbé vendredi en raison d’une manifestation d’environ 200 demandeurs d’asile ayant envahi les rails de la principale gare de la capitale grecque pour réclamer l’ouverture de la frontière greco-macédonienne.
“Saloniki (Thessalonique ndrl)”, “Germany!”, scandaient les manifestants, dont certains ont installé des tentes sur le quai de la gare, selon un journaliste de l’AFP.
Ils protestent contre la procédure “très lente” de l’octroi de l’asile en Grèce et des mauvaises conditions de vie dans les camps à travers le pays.
Aucun train ne pouvait quitter la gare d’Athènes alors que la police tentait de persuader les manifestants de quitter les lieux.
(…) Le blocage intervient au lendemain d’échauffourées entre policiers et demandeurs d’asile devant le camp de Diavata (nord de la Grèce), situé à 100km du poste frontalier greco-macédonien d’Idomeni.
Plusieurs centaines de migrants, arrivés de plusieurs régions de Grèce, se sont rassemblés à Diavata ces derniers jours pour réclamer l’ouverture du poste-frontalier d’Idomeni.