Sa requête d’un report n’a cependant pas manqué de déclencher la furie des eurosceptiques, tels le conservateur Jacob Rees-Mogg, qui a invité les députés européens britanniques à se montrer aussi « difficiles que possible », leur suggérant de « mettre leur veto à toute augmentation de budget, s’opposer à la supposée armée européenne et bloquer les projets intégrationnistes de M. Macron ».
Le gouvernement poursuit dans le même temps ses discussions avec l’opposition travailliste pour trouver un compromis susceptible d’être soutenu par une majorité de députés. Ces négociations apparaissent comme l’ultime tentative d’éviter un « no deal » très redouté par les milieux économiques britanniques, alors que l’accord de divorce conclu par Mme May avec Bruxelles a déjà été rejeté à trois reprises par la Chambre des communes. Le Royaume-Uni espère ainsi sortir de l’impasse actuelle et mettre en œuvre le résultat du référendum de juin 2016, lors duquel 52 % des Britanniques avaient voté pour quitter l’UE.
(merci à vaillante dalmate)