Selon une note de Tracfin, l’islamologue suisse aurait ainsi rapatrié 590 000 euros en provenance d’un compte qatari.
Et maintenant l’argent. Déjà largement discrédité par ses mises en examen en 2018 pour deux viols en France et des poursuites pour des faits similaires en Suisse, Tariq Ramadan voit son image être encore un peu plus écornée. La faute à l’ouvrage « Qatar Papers », paru le 4 avril chez Michel Lafon et écrit par les journalistes Christian Chesnot (France Inter) et Georges Malbrunot (Le Figaro), dans lequel on apprend que le théologien percevrait 35 000 par mois en provenance du Qatar.
Plus précisément, c’est en tant que « consultant » que Tariq Ramadan touchait ces fortes sommes d’argent via la Qatar Foundation, l’une des filières permettant à l’émirat de financer des projets à travers le monde et qui nourrit une proximité certaine avec la mouvance des Frères musulmans.