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Ensuite, les jeunes Afghans isolés sont plongés dans un environnement où ils ne sont plus sous le contrôle de leur famille, de leur clan ou d’un patriarche. Quand je demande aux jeunes pourquoi ces agressions se produisent, ils me répondent souvent : « Il y a trop de liberté en Suède et on ne peut tout simplement pas le supporter. » Troisièmement, l’État suédois n’est absolument pas préparé à faire face à un tel problème. Les lois libérales de la Suède sont célèbres, et les normes s’y expriment de manière tacite, ce qui reflète la nature pacifique de la société suédoise. (…)

À Uppsala, un jeune sur six âgé de 16 à 18 ans est désormais un mineur non accompagné, selon les statistiques officielles (ce qui veut dire que certains d’entre eux pourraient être en réalité plus âgés). Valerie Hudson a calculé que ce flux d’immigration spécifique avait généré en Suède un ratio hommes/femmes de 123/100 parmi les 16-17 ans. Le 5 janvier 2016, Hudson détaillait les effets de ce déséquilibre dans Politico :

Parallèlement, cette vague d’immigration a généré des tensions dans la société suédoise. Dans les médias, les photos de reportages sur « les enfants non accompagnés » montraient très clairement des hommes adultes. Un double langage qui a mis en colère beaucoup de Suédois, qui estimaient qu’on abusait de la générosité de leur pays.

Pendant ce temps, les histoires de jeunes Afghans ravagés par la vie dans la rue, la toxicomanie et même la prostitution se multiplient. Dans la population suédoise, le nombre de suicides est considérablement plus élevé chez les Afghans. À Uppsala, ville universitaire à 40 minutes de train de Stockholm, la police a répertorié environ 90 mineurs non accompagnés qui passent leurs journées à consommer de l’héroïne autour de la gare, tandis que d’autres s’efforcent d’apprendre la langue et de s’intégrer à la société suédoise.

 

 

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