«Le migrant» de James Colomina, street-artist toulousain, est apparu dans différents lieux emblématiques de la capitale. Le créateur de «L’homme à la tête de pomme» longtemps exposé à la place de la statue de Jeanne d’Arc ou de «L’enfant au bonnet d’âne» revient avec une nouvelle sculpture du rouge de sa marque de fabrique. Celle-ci représente le corps d’un enfant de 6 ans allongé au sol sous un drap, sur son ventre un bateau en origami semble voguer dans les plis du tissu. L’œuvre est apparu place Vendôme à Paris, puis devant le Louvres, ou encore à quelques mètres de la Tour Eiffel. Pour cet habitué du happening «l’idée était de créer un choc visuel par le contraste entre le luxe des lieux symboliques parisiens, des lieux d’abondance, et d’y fondre cette sculpture. Je voulais mettre en lumière le sort des migrants qui sont déplacés sans cesse dans des lieux qui leur sont interdits.»
Pour «créer une lumière»
Connu pour ses sculptures porteuses de sens, James Colomina illustre avec «Le migrant» le rêve des enfants qui traversent la mer. «Alors que les parents cherchent une vie meilleure de l’autre côté de la Méditerranée, celui des enfants s’arrête souvent à prendre le bateau» explique le street-artist.
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