Sa remise en liberté aura duré à peine 24 h. Un homme de 46 ans, mis en examen pour viols, violences, menaces de mort et dégradations, a obtenu, le 26 mars 2019, sa remise en liberté après près d’un an en détention provisoire. Son incarcération a été remplacée par un contrôle judiciaire avec deux obligations : interdiction de se rendre dans le Maine-et-Loire et d’entrer en contact avec la victime et ses enfants, qui habitent à Angers. Le 27 mars, la police l’interpelle sur le palier de l’appartement de la victime, qui n’est autre que son ex-compagne. Retour à la case prison.
Ignorance des conditions du contrôle judiciaire
Le mis en examen, originaire de Tchétchénie, se défend en arguant qu’il n’a pas lu les conditions de son contrôle judiciaire. Il a voulu se rendre au domicile de son ex-compagne car « j’avais nulle part où dormir cette nuit-là. Et je ne savais pas que je n’avais le droit de m’approcher d’elle ». La relation a pris fin en 2016. La victime a demandé la séparation. Le mis en cause l’a très mal digéré À deux reprises, en 2017 et début 2018, il se serait rendu à son domicile, l’aurait ceinturée, menacée et violée. Des faits contestés par l’auteur présumé. Le 13 mars 2018, il était placé en détention provisoire.
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