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Pour certaines familles, le choix d’un établissement pour leurs enfants peut parfois se transformer en véritable cas de conscience.

École publique ou privée ? Ce choix cornélien peut parfois mettre certaines familles à l’épreuve, comme dans le film « La lutte des classes », de Michel Leclerc. Un couple, « bobo de gauche », qui a emménagé en banlieue parisienne qui voudrait rester fidèle à l’école républicaine, est tiraillé entre ses principes de gauche et l’envie d’offrir « le meilleur » à son enfant. Dans certaines familles qui ont la possibilité de choisir, cette question déchaîne les passions.

Pour Delphine et son conjoint, tous deux « enfants de profs », faire sa scolarité dans le public allait de soi. Jusqu’au moment où la perspective de la sixième s’est rapprochée pour leur fille. Dans leur commune de Thiais (Val-de-Marne), « le collège a plutôt mauvaise presse », raconte l’infirmière. Elle milite alors pour le privé pour « ne pas gâcher » les chances de son enfant. Son mari, lui, ne veut pas en entendre parler, par principe.

Ces débats se déroulent le plus souvent dans des familles au profil socio-économique favorisé et dans les grandes villes.

(…) Le Figaro

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