Une nouvelle vague de violence dans un collège à Saint Denis, en région parisienne. Ce jeudi, au collège Elsa Triolet, une professeur de français a été braquée par un ancien élève avec un pistolet factice. L’élève a tiré à plusieurs reprises des billes en direction de son visage.
C’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Le même jour, un élève de 6ème s’est rendu dans ce même collège avec un taser, et un départ de feu a également été constaté à la cantine.
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“Il m’a fallu quelques secondes pour réaliser que c’était une arme factice, surtout qu’il est arrivé en criant ‘c’est un attentat'”, raconte-t-elle.
Des violences auxquelles ces professeurs sont habitués. Mais cette fois-ci, Marie n’en peut plus : “On travaille dans des conditions qui fait que quelques fois on ressent du mal-être. Seulement il est temps de dire stop”.
“Prendre en charge les élèves en demi-groupe”
Le personnel de l’établissement dont fait partie Timothée, appelle à plus de moyens financiers et humains pour freiner cette montée de violence : “Nous ce qu’on demande c’est à la fois une dotation d’heures qui permette aux enseignants de prendre en charge les élèves en demi groupe. Qu’on ait enfin les moyens de mettre en œuvre nos missions et ce pour quoi on s’est engagés au sein de ces métiers-là.
BFM TV
12/04/2019
Jeudi après-midi, une enseignante du collège Elsa Triolet, à Saint-Denis, a été agressée. Des jeunes l’ont visée avec un pistolet à billes. Un jeune extérieur à l’établissement a été interpellé. Avant de tirer, il avait crié “c’est un attentat”.