Julien Denormandie et Marlène Schiappa annoncent le lancement de lundi 15 avril de la brigade anti-discrimination, qui vise à mettre en relation les victimes et les acteurs de la lutte contre les discriminations.
« En France, tous les citoyens sont égaux devant la loi. Chacun doit pouvoir accéder aux mêmes logements, postuler aux mêmes emplois, sortir dans les mêmes restaurants et ce, quelles que soient la couleur de sa peau, sa religion, son orientation sexuelle… Oui, mais en pratique, ces droits formels ne sont pas toujours réels. De trop nombreuses personnes sont encore discriminées et ne peuvent accéder au droit commun, des actes les plus anecdotiques, comme le choix d’une place dans un bar, aux plus graves, comme celui d’accéder à un emploi ou à un logement. Lutter contre ces discriminations est le sens de notre engagement en politique à tous les deux, le sens de la création d’En Marche, le sens de notre action et celle de ce gouvernement. Chacun doit pouvoir faire ses choix et, plus largement, faire sa vie sans être assigné à résidence, empêché, traité différemment.
Tout le discours républicain fondé sur le mérite, l’émancipation, l’égalité s’effondre si les discriminations perdurent. (…) Il s’agit désormais de renforcer les mises en contact avec les personnes discriminées. S’ils ne vont pas au droit commun, le droit commun ira à eux. C’est dans cet objectif qu’avec l’ensemble des partenaires publics, associatifs et privés, nous lançons ce lundi 15 avril la BADI : la brigade anti-discrimination. Nous voulons dire aux personnes discriminées que le gouvernement est de leur côté, et aux personnes discriminantes qu’elles seront sanctionnées. Avec la DILCRAH, ou des associations comme SOS Racisme, la LICRA, le MRAP, SOS Homophobie, le Centre LGBT Paris Ile-de-France, l’Inter-LGBT, l’association Droits d’Urgence, Femmes Solidaires, Sportitude, Opcalia, l’Etat s’engage pour que l’égalité ne soit plus un concept éthéré, mais une réalité.