Condamné pour des violences sur les employés et le non-respect du Code du travail au sein de son ambassade et des consulats en Île-de-France, l’État algérien refuse pourtant de dédommager les victimes.
L’État algérien est-il un mauvais employeur et un mauvais payeur ? Il vient en tout cas d’être condamné à plusieurs reprises ces derniers mois pour non-respect du Code du travail sur le sol français, dans son ambassade à Paris ainsi qu’au consulat de Pontoise (Val-d’Oise). Mais les victimes n’ont jamais touché le moindre centime de dédommagement. L’Algérie se retranchant derrière son statut « d’État souverain ».
[…]Travail dissimulé
Les prud’hommes, puis la cour d’appel de Paris ont condamné la République démocratique d’Algérie à payer près de 100 000 euros pour licenciement sans cause réelle et sérieuse, mais aussi travail dissimulé
[…]Qui va payer la note ?
Anis et Abdelkrim n’ont aucun recours. Malgré sa condamnation, si l’Algérie ne veut pas payer, il n’existe aucun moyen d’obliger cet État à le faire. En revanche, la troisième employée, de nationalité française, licenciée en pleine grossesse parce qu’elle avait manqué quelques jours, malgré son certificat médical, va pouvoir se retourner contre… la France, pour être indemnisée.
[…]L’article dans son intégralité sur Le Parisien