« Lors de son audition, il donnait le sentiment de jouer, de surjouer même, comme s’il cherchait à obtenir une irresponsabilité pénale, se souvient un officier. Le problème, c’est qu’il jouait mal. D’ailleurs, à ce que je sache, il n’est pas atteint d’une pathologie mentale qui aurait aboli son discernement… »
« Dès qu’il consommait, il changeait brutalement »
[…]Car sur Samhane A., les effets de la coke semblent dévastateurs. Et selon les experts, sa surconsommation peut être à l’origine de délire paranoïaque. Des délires au cours desquels l’accusé partait loin, convaincu que sa moitié tournait des films pornographiques, qu’elle cachait des amants dans son appartement ou se livrait à des ébats avec tous les chauffeurs Uber de Paris.
[…]Plus étonnant : Alicia affirme n’avoir jamais eu peur de mourir lors de cette terrible nuit. Même quand son petit ami l’a saisie par les cheveux et menacé de l’égorger vers 5 heures du matin, juste avant l’intervention des policiers de la BAC. « Parce qu’elle était résignée, prête à mourir » analyse un expert psychiatre. « Non, parce que je savais au fond qu’il ne me ferait pas plus de mal que ça » affirme pour sa part la jeune femme.
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